Le lien

A partir d’une oeuvre de Sarah Mathern

Le Lien

Si je te contais amour
La force, la ténacité d’aimer
Qui nait  en ce jour
Aurais tu peur de ce vertige
Dont mon cœur s est paré.

Ce temps absent de toi qui me glace
Engloutie, saisie par des tenailles
Je suis le silence qui erre et t’enlace

Cette vie goutte à goutte qui prend place
Tout est  en démesure, sans lois
Ces lumières suspendues au froid
Sont-elles le refuge de tes bras

Je prie le jour à jamais où
rassasiée de toi je serais
Je suis  l’orpheline à tes pieds
Qu’un vent du nord balaie

Rien n’a de couleur, la lumière s’éteint
Mon âme est glacée par ce bleu divin.

À propos de Philippe Liverneaux

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