A partir d’une oeuvre de Thierry Jochum Secret
Je le revois vêtu de grâce la plus tendre
De cette beauté qui promène la majesté sereine,
Il attendait dès son premier jour
L’élan inconnu d’un merveilleux amour
Il se livre au regard du monde, sans mesure d’espace et de temps
Quelle eau peut donc jaillir d’un foyer de sable ardent
Sa main tel un glaive se saisit d’une flamme
L’amour l’a trahi tout entier corps et âme
Quand l’homme peine à garder son secret
Il s’en va dans le creux d’un arbre le murmurer
Longue plainte, cœur brûlé tel un damné
Long baiser d’adieu dans un temple maudit
Où les hommes se perdent et se mettent à l’abri.