Poème écrit d’après une œuvre de Jean Remlinger
Danse charnelle,
O déesse crépusculaire,
Qui se noue à toi dans un cri,
Ensorcelé, tu es,
Ton regard sur elle,
A jamais posé,
Sa robe de dentelles, Ã tes pieds,
Est jetée,
Ô merveilles, éblouis, tes yeux par sa beauté !
Sous ses pas agiles, frappant le sol poussiéreux,
Son corps ondulant, éblouissante,
Elle se meut,
Au pied du temple, un gardien rompant son serment d’éternité,
S’unit à elle,
Dans une étreinte aveugle et désespérée,
Allons-nous aimer encore !
Puisqu’en rien, nous n’échapperons à la mort.