Horizon

A partir d’une oeuvre de Marie-Odile Wagner

Horizon

Neiges ensanglantées, des temps anciens réapparaissent

Pareil à des fumées floues et légères

Que le vent donne le ton à la symphonie du présent

Que les humbles se prosternent et que les morts surgissent

Que mon cœur en deuil quitte le corps en fleurs

Pour  s’échouer avec ses ailes sur des rochers en pleurs

Que la mer déesse purifie mon âme et me berce de son écho

Que les nuages se fondent dans mes yeux trop arides

Que si pénible souffrance me quitte

Qu’on arrache mes veines, qu’on brise ce cerveau 

Le cœur fait si mal, qu’on me traine au tombeau 

Que mon âme repose sur des terres inconnues

Que mon corps s’apaise avec ce cruel ami

Que les voiles du démon s’éloignent en se brisant

Que la foudre tonne à l’instant présent

Que l’image revienne de l’envers à l’endroit

Que le paysage semblant ne s’être jamais troublé

S’étend au-delà de l’horizon, un horizon faussé.

Ă€ propos de Philippe Liverneaux

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