A partir d’une oeuvre de Philhelm
La Fuite
J’ai passé mes nuits à te rêver
Docile, offerte, les yeux fermés,
Mon cœur par tes couleurs, composé
Quelle faute aurais-je à expier
La vie, la mort, et de t’aimer
La porte de mon âme démesurée
Ou fuir ce mal, ô corps gangréné
A ce pays, suis-je enchaînée,
Horde de cavaliers impies
Suis-je bannie de la vie
Dois-je me rendre où rien n’est plus
Je n’entends pas ce cri de guerre
Ni ces chants d’oiseaux en furie
Je passerai la mort en prières
Amour, tu es au-delà des rêves
Au crépuscule, serais-je vaincue