Poème écrit d’après « Fly fly little leaf », oeuvre de Michael Clementz
Du bout du doigt,
Cela aurait pu être du bout des lèvres
Ce baiser de l’âme, qui transporte nos rêves
Deux mondes se sont rejoints
Avec tant de désirs incertains
Si ce doigt effleure le mien
Allons-nous lier ainsi nos destins
Rien ne m’appartient, ni de nuit, pas même de jour
Saches que vaste comme l’univers
Demeure mon amour
Que caches-tu sous ce parfum divin
Et j’épie dans l’ombre, les gestes gracieux de tes mains
Pourrais-je avec toi former un essaim
Entre les parties molles et sur les arêtes de ces sommets
Tes os à ma face exposés
Mais quand vient la fin
Comme deux oiseaux s’envolant toujours au loin
Anéantissant l’élan d’une lumière dispersée
Dans ce cadre de la vie figée
Que reste-t-il de cette caresse,
De cette émotion emprisonnée,
Que tu projettes sur ce mur
Rien que l’empreinte d’un désir.