La porte sacrée

Poème inspirĂ© d’une oeuvre de MichaĂ«l Clementz

woodenigma13-webLa porte sacrée,

l’ouvrage de l’âme,

Ă©trange silence d’Ă©ternitĂ©

qui déverse ses cordages de lamentations,

Si elle ne demeure pas en ce lieu,

alors aucun amour

n’a pu y avoir lieu.

 

Il me regarde, me dévisage

ce grand et féroce sage,

qu’en est- il de cet abri

où il me mène sans merci.

 

Soulevant ses bras comme deux ailes immenses

Dans la plus parfaite harmonie,

en cet endroit vénéré des elfes et des sorciers,

dévoilant son corps sculpté, par le temps arrêté.

 

Le vent, la pluie, n’ont rien Ă´tĂ© Ă  son entitĂ©,

Ă  sa force, bien au contraire !

ils  ont dessiné des sillons sur son visage

et ont parcouru ses veines de sève et d’ herbes sauvages.

 

Il se veut ouvrir les ailes

toutes  grandes pour elle,

qui intriguĂ©e par tant d’Ă©trangetĂ©,

se résout à fermer violemment les yeux

comme signe de rejet envers son incroyable Dieu!

 

Dieu de la ForĂŞt,

Qui accueille en son lit les coeurs meurtris,

dont il aspire le venin, à la tombée de la nuit

Afin d’en retirer les peines et chagrins,

Et  leur donner en retour, le bonheur

et la croyance perdue en  l’amour .

Ă€ propos de Philippe Liverneaux

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