La fuite

A partir d’une oeuvre de Philhelm

La Fuite

J’ai passé mes nuits à te rêver

Docile, offerte, les yeux fermés,

Mon cœur par tes couleurs, composé

Quelle faute aurais-je à expier

La vie, la mort, et de t’aimer

La porte de mon âme démesurée

Ou fuir ce mal, ô corps gangréné

A ce pays, suis-je enchaînée,

Horde de cavaliers impies

Suis-je bannie de la vie

Dois-je me rendre où rien n’est plus

Je n’entends pas ce cri de guerre

Ni ces chants d’oiseaux en furie

Je passerai la mort en prières

Amour, tu es au-delà des rêves

Au crépuscule, serais-je vaincue

À propos de Philippe Liverneaux

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